The Dead Daisies font partie de ces groupes qui entretiennent la flamme d’un véritable hard rock, héroïque, passionné, légèrement kitsch, mais qui surtout, surtout, garde toujours la foi. Et en « bons harderoqueurs » qu’ils sont, les Dead Daisies sont avant tout une auberge espagnole. Qui accueille rien moins que Glenn Hugues pour ce Holy Ground débordant de tout ce que le hard et le heavy ont pu proposer de plus épique, de plus bigger than life.
Pour les personnes peu au fait de sa carrière, Glenn Hugues – hors sa carrière solo- c’est entre autres Black Sabbath et Deep Purple. Ouais, tout de même.
Holy Ground nous ramène à cette époque, les 80s décidément très en vogue, où les hard-rockers étaient les rois du monde, se pavanaient en limousine, sniffaient coke et petites culottes avec la même énergie. Une époque où chaque débordement était analysé par la presse avec une bienveillance assez inimaginable aujourd’hui.
Mais surtout, c’était une époque où les musiciens avaient, avant tout, l’amour de leur art. Où ils passaient des heures sur un accord, à le disséquer, l’analyser pour savoir s’il était plus Hendrixien ou plus Pagien. Où les soli de guitare étaient un passage obligé. Où la basse se faisait chaudement funky (Like no other) et où les chanteurs poussaient leur voix à un niveau olympique.
Voilà tout ce que renferme ce Dead Daisies qui ne veut pas dire que « c’était mieux avant », mais veut juste rappeler que « c’était comme ça avant et ça peut continuer aujourd’hui ».
Pas besoin d’analyser les 11 chansons proposées ici, puisqu’elles bénéficient d’ores et déjà de la Galinette d’Or décernée par la Gazette du Bouchonnay.
https://www.youtube.com/watch?v=EmBnz2bm5KE