Dans la famille indus, je demande le fils. L’enfant. Un peu naïf, mais si touchant et sympa. Et c’est le parfait résumé de ce nouvel album de A Life Divided qui se balade dans une case parfois manquante entre la synth pop de Depeche Mode et l’indus véritable de Ministry. Soit la case à nouveau occupée par Stabbing Westward à qui A Life Divided pourrait ressembler. Mais ici, les synthés rappellent bien plus le son des 80s (l’intro de Dry your Eyes, avant l’arrivée des guitares nous replonge dans un épisode de Miami Vice). A Life Divided, à l’image d’un Carpenter Brut, a décidé de revisiter ce patrimoine synthétique du XXe siècle.
Le résultat, ce sont des chansons qui ont cette immédiateté à être retenues et sifflotées.
Echoes porte ainsi bien son nom, entre les sons du passé et leur retour 40 ans plus tard. Des chansons comme Rock’n’roll Star ou Push sont là pour en témoigner, tant elles semblent sorties d’une bande oubliée dans un studio par un groupe de l’âge d’or du genre.
Pour autant, Echoes est un album d’aujourd’hui, punchy, et dont on salive déjà à en imaginer la version live. Il pourra plaire aux nostalgiques des 80s, quand synth et rock ont commencé à forniquer, mais aussi aux plus jeunes un tant soi peu curieux. Echoes se révèle avant tout être un disque qui fait du bien. Et ça c’est énorme !