De l’agression sonore électronique. Voilà comment on peut résumer ce disque de La Bile, intitulé donc la Sublimation du Poulpe. Et les titres des morceaux sont à l’avenant : La Flexion du Tibia, Le Pied, Le Chat Balai, Bonko Carabien… « Les extrêmes s’attirent » disait en parlant de politique Roberspierre. En musique, c’est à peu près pareil. Voilà un album qui plaira bien plus aux adeptes de certains types de metal (notamment certains travaux de Nine Inch Nails) qu’aux aficionados de David Guetta. On est plus ici sur une rave non autorisée mais terriblement groovy, parfois (Linowet) que sur le dancefloor de la Chounga à 2h du mat’ après deux bouteilles de faux whisky… Les 7 titres proposés par La Bile fonctionnent principalement sur les percussions, donnant à l’ensemble un effet de transe. Hommage aussi, très certainement, à une forme de musique synthétique claustrophobe des années 80/90 (La Piscine) et influence Aphex Twin sont au programme. Bref : que du très bon !
