1er véritable album de Carpenter Brut, DJ français (il y a eu auparavant Trilogy qui regroupait trois EP, puis un album live), ce Leather Teeth nous replonge dans les glorieuses années synthé, les années 80. Celles de Jean-Michel Jarre (Leather Teeth, titre d’ouverture, Monday Hunt), mais aussi Harold Fatelmeyer (compositeur d’Axel F.), Giorgio Moroder, Jan Hammer (le thème de Miami Vice), voire Vangelis (Inferno Galore)
On sent un garçon qui a été élevé aux compilations Synthétiseur du Néerlandais Ed Starink. Mais qui, contrairement à celui-ci qui a bâti son succès sur des reprises parfois un peu cheap, Carpenter Brut a su tirer le meilleur de ces influences, plus sur le plan sonore que strictement musical.
Avec Leather Teeth, il livre un disque qui remet au goût du jour cette musique, le plus souvent instrumentale. On y retrouve la grandiloquence symphonique ou le groove de certains succès made in 80s (Sunday Lunch, si là y’a pas du Jan Hammer derrière !!!). Si les titres sont essentiellement instrumentaux, il y a quelques vocalistes invités. Et autant le dire, ils sont diablement bien choisis, à commencer par Kristoffer Rygg, leader du groupe norvégien Ulver (album de l’année 2017 de Discomaniac avec The Assassination of Julius Caesar). sur Cheerleader Effect.
Leather Teeth est un album OVNI, au croisement de cette musique synthétique à la fois dansante et parfois oppressante et d’une envergure rock/punk assumée, qui parfois lorgne du côté d’un Killing Joke ou même d’un Nine Inch Nails époque Pretty Hate Machine.
Une fois le disque terminé, sans même s’en rendre compte, on se prend à appuyer de nouveau sur Play, pour un nouveau voyage !
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