Quelques semaines seulement après son album de reprises, Weezer publie son nouvel album de compositions perso. Et ça commence avec un Can’t knock the hustle très « Matchbox20tien » latino et dansant à souhait. Un morceau déjà présenté en avant première par le groupe il y a quelques mois. Dans la même veine pop, Living in L.A. et ses légères réminiscences Police (So lonely, so lonely) et l’usage du français « je ne sais pas », ou encore le dansant « too many thoughts in my head »…
Weezer a inspiré tant de groupes depuis maintenant plus de 20 ans de carrière, qu’on a parfois le sentiment d’entendre ces groupes dans la musique de la bande à Rivers Cuomo. Mais n’en doutons pas un instant, il y a un son Weezer, une touche Weezer, et toujours cet humour (Zombie bastards) qui font la marque unique du groupe. Les historiens du rock se pencheront certainement sur ce cas particulier où l’on ne sait jamais ce qui est premier ou second degré. Que ce soit dans les paroles ou dans les arrangements, tantôt innovants, tantôt si proches de la parodie.
Weezer a aussi un talent assez peu comparable pour trousser des mélodies et des arrangements mélancoliques pour emballer le samedi soir (High as a kite, piece of cake).
The Black Album confirme le talent de songwriter de Weezer et son leader Rivers Cuomo. Et leur rôle prépondérant dans plusieurs courants musicaux des 25 dernières années. Et peut-être des 25 prochaines…
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