Mise en danger pour le trio écossais Biffy Clyro, qui signe sa première BO de film, pour Balance, not symmetry.
Rapidement le pitch, puisque vu l’album, la musique y tient une place très importante : « un peu Romeo & Juliette raconté du point de vue de Juliette », selon Simon Neil, guitariste de Biffy Clyro et co-scénariste, pour cette histoire d’une étudiante américaine à l’université de Glasgow.
Le film sera présenté en avant-première au festival du film d’Edimbourg, fin juin.
Et l’annonce de la publication de l’album est intervenue sans que personne ne s’y attende, courant mai. Gros coup de la part du groupe.
Et ça commence avec un morceau à l’intro punk, presque metal (Balance, not symmetry) qu’on n’a pas trop l’habitude d’entendre par Biffy Clyro. Passé un premier temps d’étonnement, ça fonctionne plutôt bien, dans un style quasi émocore.
Ensuite, avec (All singing & all dancing), Biffy Clyro fait ce qu’il sait si bien faire : un rock aussi énervé que mélodique, mâtiné d’électro légère (Colour Wheel, très coldplaysien, le bien plus électro Fever dream).
Au total, le groupe signe quelques 17 morceaux sur ce disque, parmi lesquels l’un ou l’autre interlude (le très joli et angoissant Navy Blue notamment). Et le résultat, sans avoir vu le film, c’est un nouveau très bon album de Biffy Clyro, qui prendra certainement plus de profondeur une fois qu’on aura mis la musique en perspective avec l’image. Cet exercice de la BO a surtout permis au trio de Kilmarnock de sortir de sa zone de confort et de tenter d’apporter de nouvelles touches à sa musique. On saluera autant l’effort que le résultat !