Mine de rien, Idlewild a fêté en 2018, l’an dernier donc, ses 20 ans de carrière discographique.
Interview music publié au printemps est une jolie brique de plus à apporter à la maison Idlewild. On y retrouve ce qui fait le succès du groupe : une musique pop à grosses guitares,, une énergie rock et un sens de la mélodie inné. Le quintet écossais propose ici 13 nouvelles chansons, autant d’invitations à les rejoindre en concert pour chanter, danser, taper du pied (There’s a place for everything).
A l’instar de ses cousins gallois les Manic Street Preachers, Idlewild sait composer de très chouettes chansons. On retrouve aussi chez Idlewild cette mélancolie typiquement écossaise, ne serait-ce que dans le timbre vocal de Roddy Woomble.
Idlewild, une nouvelle fois, se laisse emporter dans une forme de folie (le break quasi disco hip hop au milieu d’Interview music, cette même chanson sur laquelle on devine un Baba O’Riley…), donnant l’impression de cueillir ses chansons sur le fameux arbre un jour indiqué par Keith Richards, plutôt que de les composer. Un peu comme un cowboy domptera un mustang.
Idlewild sait aussi donner une dimension épique, larger than life, à ses chansons (All these words, Same things twice, presque punk) pour aboutir à un album varié, à tel point qu’on a envie d’une seule chose quand il est terminé : appuyer à nouveau sur play.