Torgeir Waldemar nous avait déjà conquis en 2017 avec No Offending Borders, son alors troisième album.
Voilà le chanteur norvégien de retour avec Love, et une première chanson (après une rapide intro sans trop d’intérêt), Leaf in the Wind qui s’inscrit rien moins que comme la suite logique du Hurricane de Neil Young. Tout l’album s’inscrit d’ailleurs dans cette veine sépulcrale, où l’amour ici raconté prend des airs shakespeariens. Notre homme a étudié son folk-rock pour en tirer ce qu’il y a de plus pur. Hormis Neil Young, c’est toute la galaxie tournant autour du Loner qui est ici convoquée, de Crazy Horse aux compagnons Stills, Crosby et surtout Graham Nash.
Les chansons de Love sont de longues promenades dans un ailleurs mélancolique (Truncated Souls) où les choeurs viennent renforcer le propos du chanteur. D’ailleurs, les morceaux sont à rallonge (entre 5’30 et plus de 14 mn pour le final impressionnant Black Ocean qui lorgne par moments vers le post rock de Crippled Black Phoenix.
Profitez du soleil d’hiver en forêt, c’est le meilleur endroit et le meilleur moment pour profiter de la beauté magnétique de Love.