Si Nine Inch Nails est revenu avec deux albums ambient, Bone Cult propose pour sa part l’album indus que Trent Reznor aurait pu faire. Il y a une filiation évidente entre les deux entités, jusqu’à certaines intonations de voix.
Mais là où Trent Reznor fait le chemin du rock vers l’électro, Bone Cult choisit l’option inverse. Propos qui permet à ce duo britannique de proposer une musique angoissante, métallique (Cruel) suivant le chemin de l’une de leurs influences avérées, Prodigy, mais pour aller encore plus loin dans une forme de noirceur. Les 11 titres de Death Electronica sont un voyage éprouvant, une nuit passée dans un club interlope, à écouter de la techno magnifiquement « salie » par une grosse couche metal et indus, épaisse, visqueuse.
Et d’en redemander, tant ce Death Electronica recèle de hits potentiels !