Beauté vénéneuse et crépusculaire. Bande originale d’un western gothique. Voilà ce qui ressort des premiers instants d’écoute d’En Minor, nouveau projet de Phil Anselmo (Pantera et tant d’autres projets que tous les citer rallongerait trop la chronique !).
Mais attention, très loin des habitudes de Phil Anselmo, nous voici ici avec un disque bien loin du metal, voire du metal extrême (The Illegals) auquel nous a habitué le chanteur américain. Pour En Minor, il a d’ailleurs mis une étiquette étonnante de depression core.
Musicalement, c’est un mélange inédit et assez ahurissant, une sorte de réunion secrète entre King Dude, Hank Williams III et Apocalyptica, qui rendraient un hommage ésotérique à Tom Waits (Mausoleums) ou Leonard Cohen (Love needs love). On a déjà fait plus simple comme comparaison, c’est un fait. Mais c’est le feeling général qui se dégage de ce disque à la beauté froide, et sur lequel la voix de Phil Anselmo apparaît pour la première fois chantée plus que hurlée. Et il faut le reconnaître : qu’est-ce que ça lui va bien ! American gothic en plein, En Minor plaira aux fans de Phil Anselmo, tant on y retrouve l’univers habituellement sombre de l’artiste. Mais il devrait être aussi une porte d’entrée à son art pour celles et ceux qui ont pour l’instant évité Pantera and co, parce que « ca-fait-trop-de-bruit, tu-comprends… ». Pas sûr qu’ils aillent plus loin dans leur découverte de la discographie de Phil Anselmo, mais cet album d’En Minor pourrait néanmoins rester très longtemps sur leur platine, tant il apporte de sensations, de sentiments, de frissons à chaque écoute. On n’appellera pas pour autant En Minor l’album de la maturité, tant le metal et le rock ont encore besoin d’un Anselmo fort en gueule. Mais cette escapade douce amère ajoute un élément nouveau, inédit et beau à sa légende : celle d’un songwriter de premier ordre, en plus d’être une légende du metal le plus lourd qui soit !
En Minor – When the cold truth has worn its miserable welcome out ( folk-rock gothic)
Beauté vénéneuse et crépusculaire. Bande originale d’un western gothique. Voilà ce qui ressort des premiers instants d’écoute d’En Minor, nouveau projet de Phil Anselmo (Pantera et tant d’autres projets que tous les citer rallongerait trop la chronique !).
Mais attention, très loin des habitudes de Phil Anselmo, nous voici ici avec un disque bien loin du metal, voire du metal extrême (The Illegals) auquel nous a habitué le chanteur américain. Pour En Minor, il a d’ailleurs mis une étiquette étonnante de depression core.
Musicalement, c’est un mélange inédit et assez ahurissant, une sorte de réunion secrète entre King Dude, Hank Williams III et Apocalyptica, qui rendraient un hommage ésotérique à Tom Waits (Mausoleums) ou Leonard Cohen (Love needs love). On a déjà fait plus simple comme comparaison, c’est un fait.
Mais c’est le feeling général qui se dégage de ce disque à la beauté froide, et sur lequel la voix de Phil Anselmo apparaît pour la première fois chantée plus que hurlée. Et il faut le reconnaître : qu’est-ce que ça lui va bien ! American gothic en plein, En Minor plaira aux fans de Phil Anselmo, tant on y retrouve l’univers habituellement sombre de l’artiste.
Mais il devrait être aussi une porte d’entrée à son art pour celles et ceux qui ont pour l’instant évité Pantera and co, parce que « ca-fait-trop-de-bruit, tu-comprends… ». Pas sûr qu’ils aillent plus loin dans leur découverte de la discographie de Phil Anselmo, mais cet album d’En Minor pourrait néanmoins rester très longtemps sur leur platine, tant il apporte de sensations, de sentiments, de frissons à chaque écoute.
On n’appellera pas pour autant En Minor l’album de la maturité, tant le metal et le rock ont encore besoin d’un Anselmo fort en gueule. Mais cette escapade douce amère ajoute un élément nouveau, inédit et beau à sa légende : celle d’un songwriter de premier ordre, en plus d’être une légende du metal le plus lourd qui soit !
Le site officiel de Philip Anselmo, pour retrouver tous ses projets
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