19 ans ! Pendant 19 ans, le BOC n’aura pas sorti le moindre album, se contentant de tourner de façon assez régulière pour offrir au public les hits, les classiques que sont (Don’t) fear the reaper, Godzilla ou autres Psychic Wars. Attente longue et enfin récompensée par un album rempli jusqu’à ras-bord de classiques en devenir !
Pour un public non averti, il est très difficile de comprendre quelle a pu être l’influence de ce groupe new-yorkais sur les musiques hard rock et heavy metal. Il y a quelques années, Rolling Stone titrait assez justement à leur égard un dossier sur la « réponse américaine à Black Sabbath ». Et sur ce crû 2020, une chanson comme Edge of the world le rappelle magnifiquement. Sans oublier Metallica qui sait ce qu’il doit à la bande à Eric Bloom (Stand and fight).
The symbol remains apparaît dès sa première écoute comme un grand album du BOC, et à aucun instant comme le « disque de trop » d’un groupe qui aurait dû fermer boutique depuis longtemps. Ce hiatus de composition pendant 20 ans a permis au groupe d’emmagasiner des idées, de suivre l’évolution du hard et du heavy et de les adapter à son style. Et surtout de ne pas faire de chansons juste pour enregistrer et tourner (coucou U2, coucou Jagger and co !).
Et en bons hard rockeurs, ces garçons savent trousser de la ballade qui tire une larme au plus patibulaire de tous les bikers (Tainted blood, magique moment).
Bon, super boulot les gars. Tâchez juste de ne pas attendre aussi longtemps pour la suite !