One man band de la promo, Bright Light Bright Light est le projet de l’artiste Rod Thomas. Fun City est seulement son second album, le garçon ayant préféré ces dernières années les formats simples ou EP.
Sur Fun City, il y a tout ce qui a fait le charme désuet des 80s, mais avec un son très actuel, ce qui rend l’ensemble bien moins étouffe-chrétien qu’on aurait pu le craindre.
Dès la pochette qui rappelle le Miami 80s de Crockett & Tubbs, nous voici plongés dans une sorte de monde parallèle que ne renierait pas un Mika. Un monde en lollypop où sont invités des acteurs majeurs du genre comme Jake Shears (ex Scissor Sisters) ou Andy Bell (Erasure).
Ca joue du synthé analogique, de la boite à rythme, de ce mélange soul-électro-funk qui revient à la mode depuis quelque temps. Et surtout, ça marche. Les 12 titres de Fun City n’ont pas d’autre prétention que d’inviter à bouger son boule, et y parviennent sans effort, c’est très fort !
Fun City ne révolutionnera pas la musique, mais risque de s’imposer dans les soirées et en boite de nuit (enfin, quand celles-ci pourront rouvrir, c’est un autre débat) tant tout semble ici couler de source (I used to be cool – Sensation qui rappelle l’époque Boys Bands/eurodance en plein – This was my house et son groove début 90s aux boites à rythme cheap).
Fun City risque de devenir ce fameux disque par défaut dans une discothèque : celui qu’au bout d’un moment on n’aura plus forcément envie d’écouter en priorité. Mais qu’on écoutera directement le jour où l’on ne saura pas trop quoi choisir, parce qu’on sait qu’on ne se trompera pas.