Quand un groupe s’inspire fortement d’une pochette des Clash (l’album The Clash), bizarrement on se dit qu’il va falloir jeter une oreille. Puis, dès les déflagrations sauvages de la chanson d’ouverture (Goners), on se dit que la suite risque d’être très intéressante. Alors, on se plonge dans ce disque qui oscille entre garage, punk, hardcore mélodique et rend hommage à cette période bénie, où l’on n’avait qu’à balancer les potards à fond pour rendre bien crade la moindre jolie mélodie pop entraînante (Wasted days).
Il y a de la sauvagerie chez Made Violent, mais aussi un vrai sens mélodique. C’est ce qui rend leur Wannabe aussi sympa à écouter, qui rappellera aux plus anciens la période Clash, et aux plus jeunes des vieux la folie Greenday / Blur des 90s. Parce que oui, Blur peut être aussi cité au rang des influences, notamment Damon Albarn sur le chant de Joe White, vocaliste ici (assez flagrant sur Baby gold ou Touch).
Wannabe réserve quelques surprises encore, qui rendent cet album vraiment excitant, prouvant qu’en 2021 des Américains parviennent à reprendre ce qui a fait la gloire des Britanniques à la fin du siècle dernier, sans les plagier, sans se ridiculiser, mais avec un vrai sens du devoir !
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