Le confinement ça doit avoir du bon. Quelques mois après A City of love, Deacon Blue revient avec un très beau et épuré Riding on the aide of love. 11e album déjà pour le groupe écossais qui, depuis quelques années a « musclé son jeu » (citation du grand coach Aimé McJacquet).
Mais surtout, il y a les figures imposées qui marquent et fonctionnent toujours aussi bien : le chant en duo masculin / féminin (Ricky Ross / Lorraine McIntosh), les arrangements entre claviers et cordes façon dentelle, et ces mélodies quasi parfaites. Et surtout cette douce-amère mélancolie (Nothing’s changed, She loved the snow) qui voisine avec des pop songs imparables (Time, Riding on the tide of love, la chanson-titre de l’album).
Si Deacon Blue est un groupe phare chez lui, en Ecosse, c’est hélas un outsider trop méconnu par ici. Et pourtant, la qualité éprouvée depuis 1987 doit être bien plus entendue par chez nous. Il y a quelque chose d’intemporel chez Deacon Blue. On entend dans l’évolution de leur art l’évolution plus générale du courant pop depuis presque 35 ans, avec toujours leur touche si personnelle.
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