Un nouvel album des Melvins, c’est comme une boite de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Chante Forrest, chante !
Et là, le trio américain nous offre du lourd d’entrée, sur ce I fuck around, cover drôlissime du I Get around des Beach Boys. Mais pour que ça fasse rire, encore faut-il que ce soit bien fait. Et quitte à citer et name dropper, autant le faire avec Alain Chamfort « seules les plaisanteries doivent se faire dans le plus grand sérieux ».
Dans son ensemble, on pourrait décrire Working with God comme une sorte de fourre-tout dans lequel les Melvins balancent un peu de tout ce qu’ils ont pu commettre jusqu’à présent : sludge, metal, rock, proto-grunge, stoner, etc.
Et puis l’humour, bien sûr. Hormis ce désormais culte I fuck around, les faux airs de Roxy Lady de Négative No No, la pseudo chanson prog 1 Brian, the horse-faced goon, suivie de Brian, the horse-faced goon (idem pour 1 Fuck you, suivi de Fuck you… oui, un mot-des fucker album !) Apportent cette dose de dérision tellement ancrée dans l’ADN du groupe.
La grande info reste le retour à la batterie de Mike Dillard, plus vu aux fûts depuis 2013 (Dale Crover – auteur d’un excellent album solo en début d’année, à voir ici : ) – passant à la basse.
Working With God n’a pas forcément le niveau de ses prédécesseurs, mais un album des Melvins reste toujours si salutaire, si foutraque, si barré, si exotique, si dingue qu’on est plus qu’heureux d’en parler chez Myskeuds !!