Bon, pour Aric on parle de metal alternatif, mais on devrait plutôt parler d’alternatives au metal et au rock tant ce Castles in the water est une sorte de gros mezze : c’est simple il y en a pour tous les (très bons) goûts, ou presque. De la ballade post-grunge à la Sevendust (You were there), du metal alternatif typé néo-néo metal (Revival), du post-hardcore mélodique (Twilight), et quelques envolées prog de-ci de-là qui ne déplairont pas aux fans de Devin Townsend, mais dans une approche moins jusqu’au-boutiste.
Castles in the water fait partie de ces albums qui se révèlent un peu plus à chaque écoute, même si dès la première il y a ce doux parfum qui plait de façon quasi immédiate. Peut-être parce que le côté mélodique (oserait-on convoquer le terme pop ?) est omniprésent. Et que la production est parfaite : puissante, claire. Sans oublier le tracklisting, qui sait varier les plaisirs et nous offrir une ballade bien sympa (Castles in the water) en son milieu.
Aric impose dès ce disque un style qui lui est propre, puisant dans les influences pré-cités, mais comme pour mieux se les agréger immédiatement. Castes in the water est de ces albums très bons, mais dont on sent tout de suite que leur auteur n’a pas encore tout dit, très loin de là !
