Avec ou sans son frère Angus, la chanteuse australienne Julia Stone mène une carrière sans faute. Avec Sixty summers, elle signe son 3e album solo, le premier depuis bientôt 10 ans. Pop en bulles (Break), plus mélancolique (Sixty summers, Easy langoureusement soul), dansant (Substance et son « it’s fuckin’ me off »), Sixty Summers met surtout en avant cette voix si particulière, certains diront enfantine, qui est le trésor de l’artiste.
Surtout, Sixty Summers est gorgé de sonorités 80s et néo synthwave (Free, Who, Fire in me), apportant à l’ensemble un côté délicieusement suranné.
Julia Stone propose même dans la version française de l’album une adaptation de Dance dans notre langue. Que son accent rend terriblement sexy.
Sixty Summers est clairement de ces albums que l’on écoute une première fois par curiosité, que l’on réécoute en se surprenant de le réécouter. Et vers lequel on sait que l’on reviendra très souvent, pour y retrouver une mélodie que l’on se met à siffloter. Un disque indémodable, sincère, doux amer qui fait du bien.