Pour la 34956e fois, oui, Barenaked Ladies, c’est la générique de The Big Bang Theory. Mais pour la 34957e fois, Barenaked Ladies, c’est bien plus que ce générique. C’est un groupe qui a un sens inné de la mélodie qui fait tressauter, sautiller, danser, pop jusqu’au bout des chorus, un concentré de bonne humeur, même lorsque les textes sont plus introspectifs.
Detour de force n’échappe pas à cette règle posée par le groupe depuis maintenant 30 ans (à quelques mois près) : faire des chansons immédiatement assimilables par le public qui, à défaut de pouvoir les chanter immédiatement, saura tout de suite les siffloter. Il y a quelque chose également qui tient du stadium rock, avec une capacité à composer des hits (Flip) tout en s’octroyant quelques moments plus mélancoliques (Big back yard, God forbid, The National Park).
Detour de Force n’apporte aucun changement majeur, au final, au travail toujours excellent des Barenaked Ladies. Il est une très belle