S’il y a bien un groupe qui définit la liberté créative du milieu alternatif / indie, c’est Modest Mouse. Le groupe américain publie depuis bientôt trente ans des albums à la qualité égale et à la folie tout aussi égale. Dans chaque album de Modest Mouse on retrouvera mille et une inspirations et autant de respirations. C’est encore le cas sur The golden casket, qui débute par un morceau post punk, avant d’enchaîner sur un riff de basse très Cure (We are between, même le titre est un joli jeu de mot).
Du plus pop au plus expérimental (Wooden Soldiers, qui se rapproche par moments de certains travaux de Jack White, Transmitting Receving, où comme si deux chansons étaient superposées), Modest Mouse réussit une nouvelle fois à sortir un très bon disque, alliant humour décalé et exigence artistique.
The golden casket est un album à l’accès facile de prime abord. Mais chaque nouvelle écoute révélera des détails de production nouveau, comme pour mieux dévoiler très lentement son extrême richesse sonore.