Le groupe de hardcore de Cleveland frappe fort avec son troisième album, certainement celui d’une reconnaissance mondiale. Blackhole est un concentré de puissance (et non pas de violence) avec une volonté mélodique totalement assurée. Chant chanté pour l’essentiel, parfois growlé, grosse rythmique et éléments électro très parsemés, juste pour embellir et donner de la profondeur à l’ensemble, Along Came A Spider rappelle à la fois certains groupes nu-metal (Kilgore, Spineshank), mêlés de death mélodique suédois (comment ne pas penser par moments à At The Gates & co. ?).
Le résultat est un album plein, massif, sorte de bloc de marbre dans lequel on aperçoit la finesse des gravures.
Il se dégage de l’ensemble des chansons qui composent Blackhole une tendance « bigger than life », épique, qui en font le disque à écouter pour se motiver avant un rendez-vous professionnel, un examen ou un match de tennis ou de basket.
Energique, Blackhole l’est. Mélodique aussi, on l’a déjà écrit. Mais surtout, malgré une production très propre (presqu’un peu trop par moments), on sent à chaque note, à chaque accord, à chaque partie de chant une véritable sincérité du propos.

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