Premier coup de coeur 2022, que ce premier album de Santolaria, de son prénom Alberto, chanteur espagnol, mais en langue anglaise. Ce qui est presque dommage.
Son album est une collection douce et mélancolique de 12 chansons. Alors, non, cet album ne changera pas la face du rock. Non, cet album n’apportera aucune révolution, aucun effet whaouh spécial.
Bien mieux, Living from the inside out va rappeler aux ex-ados des 90s la foisonnante scène indie pop/rock anglo-saxonne, et tous ces groupes qui naissaient un peu partout, inspirés tant par Dinosaur Jr que par la pop. Et pour tout le monde, Living from the inside et ses influences beatlesiennes (Hellobye) va devenir l’un de ces albums insidieux. Il risque de ne jamais être celui que vous voudrez écouter en priorité. Toujours ce second disque qui traîne, et que « oui, je vais écouter bientôt ».
Et puis, une fois écouté, « ben c’était chouette », et vous allez écouter un autre disque. Puis, sans savoir pourquoi, au bout de quelques jours, vous aurez l’une de ces jolies mélodies en tête et vous vous demanderez « où ai-je entendu ça ? ».
Puis vous réécouterez ce très joli disque de Santolaria. Et petit à petit, il viendra rejoindre ces disques trésors-cachés dont l’écoute vous procurera à coup sûr ce que la musique a de plus beau à offrir : un beau moment. Un simple beau moment. C’est pourquoi Santolaria offre avec ce disque un album qui n’est ni essentiel, ni nécessaire, mais simplement beau. Ce qu’il y a de plus difficile à offrir par la musique.
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