Le groupe britannique signe son 6e album, en 13 ans, fort d’une belle moyenne. Et trace toujours son sillon post punk dansant, dans la veine d’un Talking Heads mêlé d’un Talk Talk. Une certaine idée de la classe, donc.
Mais la force principale des White Lies depuis leur introductif To lose my life (2009), c’est cette urgence mélodique combinée à une production et un choix instrumental luxuriants. Qui enrobent le tout d’une aura plus festive. Pour autant, la mélancolie suinte à chaque prise de voix du chanteur, Harry McVeigh. C’est ce clair-obscur qui continue de faire le succès des White Lies. Cette impression d’un ailleurs aussi doux et cotonneux qu’inquiétant.
As I try not to fall apart apparaît d’ailleurs comme le disque le plus dansant du groupe. Sans pour autant représenter une absolue révolution, loin de là. Mais une évolution, profitant sans doute d’un regain d’intérêt pour les 80s (à ce titre, Breathe sonne comme un croisement étonnant entre Kiling Joke – version 85- et Simple Minds).
Il est indéniable, désormais que White Lies s’inscrit dans une tradition musicale toute britannique, faite de pop, beaucoup, de post punk, pas mal, d’esprit gothique, à dose moins importante, suivant avec sa propre grammaire et son propre langage le chemin d’un multigenre musical propre à son pays.
Dans un genre proche
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