A peine sorti, le nouveau Porcupine Tree est déjà numéro un des ventes en Grande Bretagne.
Autant dire que le nouveau Porcupine Tree, le premier depuis 13 ans (et quelques bijoux en solo pour le leader Steven Wilson) était plus qu’attendu. C’est d’ailleurs le meilleur classement obtenu par le groupe outre Manche.
Il faut dire qu’entre ses différents projets personnels, Steven Wilson s’est fait un nom comme réalisateur d’albums. Et plus encore pour dépoussiérer quelques chefs d’oeuvres de King Crimson, Yes, Jethro Tull, Caravan ou encore Tears For Fears.
La basse est omniprésente dès les premières secondes, groovy comme pas possible, avant que la voix et les autres instruments n’arrivent. Cela marque une ambiance entre les Porcupine Tree début années 2000 et par moment Black Star, l’ultime album de David Bowie (Harridna). Mais pas le moindre doute, tous les canons d’un Porcupine Tree sont là. On y trouve une production spatiale, groove jazz/prog, mélodies pop, ambition à chaque plan. Tout est fait pour satisfaire les fans de la première heure et convaincre les nouveaux venus qu’on a à faire à un très grand album.
Un album qui se place dans la lignée de ce que le rock progressif a fait de mieux, de King Crimson à Tool en passant par Radiohead. Car oui, au-delà de criantes différences musicales, c’est dans cette galaxie du génie musical qu’il faut placer Closure Continuation.
Surtout, on sent que ces quelques années en solo ont permis à Steven Wilson de prendre le recul devenu nécessaire, tant les derniers albums semblaient tourner un peu en rond. Ici, « tout est neuf – ou presque – et tout est sauvage – ou presque » comme dirait l’autre, ou presque.
Variant les plaisirs, Porcupine Tree nous balance une ballade qui rappelle les grands moments (Of the new day). Comment ne pas penser à Shesmovedon sur Ligthbulb Sun ? Des moments de grâce (Dignity) le placent en héritier des groupes de prog. Mais encore plus en véritable héritier de John Lennon en personne.
Porcupine Tree vient de signer un très grand crû. Un album tant attendu « doit » décevoir pour un détail ou un autre le fan absolu. Pour la longue attente et tous les fantasmes qu’elle aura fait naître. Closure Continuation ne déçoit pas. Au contraire. Closure Continuation émerveille.
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