Attention, chef d’oeuvre éthéré. On pourrait arrêter la chronique ici. L’Ecossais C Duncan (Christopher Duncan de son nom entier) propose sur Alluvium, son 4e album, une nouvelle collection de chansons pop qui atteignent la grâce à chaque mesure. Une façon de normaliser l’excellence pop. Car ici, ce sont les ombres des Beatles, des Beach Boys ou de Pink Floyd qui sont convoquées. Voire une filiation avec le Porcupine Tree des années 90.
Douceur, langueur se disputent l’ensemble des chansons sur des mélodies imparables. Arrangements classiques, choeurs en soutien, rien ici n’est là par hasard. Impossible, ou presque, de ressortir une chanson par rapport aux autres, tant on a à faire à un album dont chaque titre est un chapitre qu’une simple collection de chansons.
Peut-être, très subjectivement, Bell Tool nous ravira un peu plus. A moins que ce ne soit Heaven, et son côté plus rétro80s. Ou bien Lullaby, instrumentale aupiano si doux, que des paroles auraient inévitablement souillée. Ah non, ce sera la chanson titre, Alluvium. Ou bien, etc.
Impossible, donc, de ressortir une chanson plus qu’une autre. Une chose est sûre, Allivium se place en magistral album de demi-saison. Qu’est-ce donc que ça ? Hé bien, il y a des disques dont la musique s’accoutume mieux de certains moments de l’année. Ici, la mélancolie et la joie douce vont parfaitement avec l’automne ou le printemps. En couleurs et notes pastel.
Impossible de ne pas fondre devant une telle maestria musicale. Allivium, comme les trois albums précédents de C Duncan, est un disque intemporel. Un disque beau et précieux.
Le site de C Duncan est ici
Et puisqu’on évoque dans l’article Porcupine Tree…
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