Editors, ça avait magnifiquement commencé pour nous, avec An End Has A Start (2007), une claque, une baffe, confirmée par la découverte rapide de leur premier album sorti deux ans plus tôt, The back room. Puis il y a eu In this light and on this evening. Album qui nous a ennuyé plus qu’autre chose. Et chemin faisant, il faut reconnaître qu’on n’a plus trop pris de nouvelles du groupe britannique.
Du coup, on sera bien en peine ici de vous parler des trois albums parus jusqu’en 2018.
Puis, le hasard a mis sur notre route EBM. Comme, bien sûr, Electro Body Music. Entre deux autres disques, on appuie sur Play, sans trop y croire. Et débarque ce machin, intitulé Heart attack. Soit une déflagration electro, rock et, osons le mot, glam ! Tout ce qu’on avait adoré, d’une autre façon sur An End Has A Start.
Et la bonne nouvelle, c’est que la suite de l’album confirme cette première excellente impression. Soient des chansons urgentes, électro, dansantes, mélodiques, enragées. Des chansons qui fonctionneront aussi bien sur scène qu’en boite de nuit. Prêtant aussi le flan à des remixes qu’on imagine déjà fous (Picturesque, qui se rapprocherait presque du travail des américains The Killers).
Si Editors a pu préfigurer dès les années 2000 le courant post punk /synth wave à venir, le groupe en est à nouveau l’un des plus beaux hérauts. Avec cette option électro de plus en plus marquée. Pet Shop Boys ou OMD ne sont pas loin de Kiss, quand Silence se balade sur les plate-bandes d’un Depeche Mode époque Songs of Faith & devotion).
Clairement, EBM nous a rabiboché, et pas qu’un peu, avec Editors. Et on va se précipiter pour rattraper les trois albums qu’on n’a pas encore écoutés. Mais pas In this light. Les mauvais souvenirs ne sont jamais bons à rappeler lors d’aussi belles retrouvailles.
Le site d’Editors, c’est ici
Encore de l’électro rock ? Pas de souci !