Ben Schneider, principal compositeur du groupe, décrit ce troisième album de Lord Huron comme « un voyage dans la ville, à travers les strates et le cosmos ». Vaste programme. Mais rempli à coup d’effets de studio bien sentis, dès le très low fi Lost in Time & Space. Le groupe propose 12 morceaux et autant d’ambiances parfaitement mises en ordre pour un rendu particulièrement cohérent. Never Ever se frotte au rock à la Neil Young, Ancient Names (Part. I) s’offre une intro ésotérico-sixties-médiévalisante, Ancient Names (Part. II) puisant pour sa part vers le garage rock 60s au son étouffé. Les années 60 sont véritablement au programme de ce très beau nouvel album (Moonbeam et son intro synthé vintage, et les effets de voix sur plusieurs titres) dont on ne ressort pas totalement intact. Un disque qui représente un sacré virage pour ses géniteurs, après les deux premiers albums.
