Une petite surprise, d’abord : The Secret n’est que le 5e album solo d’Alan Parsons. Une carrière solo débutée elle en 1993, après un parcours impressionnant en groupe qui l’aura vu publier pas moins de 10 albums entre 1976 et 1987 !
Une deuxième surprise attrape l’auditeur dès les premières mesures de « As Lights fall », premier titre 100% Parsons de l’album (3e au tracklisting) qui rappelle de manière insidieuse et délicieuse le hit absolu que fut « Eye in the sky » au début des années 80.
Troisième surprise, encore que : la présence de nombreux invités pour partager le chant (Jason Mraz, l’ex Foreigner Lou Gramm, Mark Mikel, ou le comparse de l’Alan Parsons Project PJ Olson, entre autres) ou la guitare (Steve Hackett sur une version rock prog de L’Apprenti Sorcier de Paul Dukas).
Alan Parsons propose avec The Secret un disque où les idées foisonnent, sans limite autre que la créativité de son auteur. Et au milieu, ce titre, Requiem… avec un saxo très 80s (un peu trop, même, comme le gâteau excellent mais parfois bourratif) qui nous fait immédiatement penser à un célèbre Ecossais qui aime les femmes, le Martini Vodka « au shaker, pas à la cuiller »… oui, l’agent 007, James Bond en personne. Alors, de là à penser que Requiem pourrait être le titre de l’ultime film de l’arc narratif de l’ère Daniel Craig, il n’y a qu’un pas… que nous ne franchirons pas, par peur de représailles du SPECTRE.