On appelle ça une rencontre au sommet :
A ma gauche, Youth : bassiste de Killing Joke, il a produit des albums pour U2, Depeche Mode, Dido parmi tant d’autres et formé un groupe de musique expérimentale avec Paul Mc Cartney (The Fireman).
A ma droite, Jah Wobble : éphémère bassiste de PiL (le groupe de John Lydon après la séparation des Sex Pistols), il a développé sa vision du dub depuis lors et collaboré avec des pointures telles que Bill Laswell ou Evan Parker (remarquable Passage to Hades en 2001).
Le résultat est un album d’une richesse inouïe en sons et en informations, en fausse improvisations aussi. Chaque mesure exhale d’un impressionnant travail de production, comme l’avait d’ailleurs fait Youth sur la compilation Killing Joke In Dub il y a quelques années.
Les voix viennent, s’en vont, la musique les accompagnant avec douceur et lascivité.
Acid Punk Dub Apocalypse s’écoute comme un voyage chamanique quelque part entre Lhassa et Kingstown. Certainement un endroit qu’on appelle Londres. Brillant.