Le trio écossais est de retour. Trop peu connu ici en France, Biffy Clyro est l’un des groupes britanniques les plus importants des quinze dernières années. L’un des plus libres, aussi et surtout, en terme de créativité. Le terme rock est le plus petit dénominateur commun à leur musique qui va vers l’électro ou le post hardcore en un changement de riff ou d’arrangement.
A celebration of endings n’échappe pas à cette (non)-règle pour les trois de Kilmarnock. Ils ont toujours cette capacité rare à pondre des hymnes de stades (North of no South, Instant history, premier single publié dès février) où l’électro et le rock fusionnent de façon hermétique et mélodique, pour aboutir à des titres aux mélodies imparables. Mais Biffy Clyro, ce sont aussi ces chansons plus exigeantes (The Champ et ses changements de rythmes et de mélodies, End of entre punk ET post punk, fallait oser, The pink limit), sans oublier quelques ballades typically scottish (Space, Opaque).
Et comment mieux célébrer une fin qu’avec un titre d’outro sublime, comme Cop Syrup, qui après une intro math rock à souhait devient un générique onirique, où les cordes se taillent la part du lion ?
On a l’habitude de dire qu’en Ecosse, on peut avoir les quatre saisons en une seule journée. Pour ceux qui sont aujourd’hui la fierté de leur territoire, on peut de la même façon gager que sur A celebration of Endings, on peut avoir plusieurs genres musicaux en un seul album, voire en une seule chanson.
