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Halloween en treize albums

Posted on 27 octobre 202012 février 2021 By MD Rock Aucun commentaire sur Halloween en treize albums

Frissonner en écoutant de la bonne musique, c’est le plaisir coupable de Halloween. Voici treize albums pour vous aider, et évidemment nous aurions pu en ajouter plusieurs centaines !

Robert Johnson – The Complete Recordings (1990, titres enregistrés entre 1936 et 1937)

Ok, ce n’est pas vraiment un album, mais une compilation. Et ce n’est pas à proprement parler une musique qui fait peur.
Mais comme Robert Johnson aurait reçu son don après une rencontre avec le diable un soir, endormi près d’un carrefour à quelques encablures de Clarksdale (Mississipi), sa musique peut être qualifiée de diabolique. Et diaboliquement belle !

Patty Waters – Sings (1966)

Disque à l’aura maléfique, Sings est interprété comme la préparation puis la commission d’un suicide par son interprète, Patty Waters, qui heureusement est toujours vivante, au moment de l’écriture de ces lignes. L’enregistrement craquelant sur 33 Tours apporte évidemment un côté fantomatique impressionnant à ce disque à la beauté si vénéneuse.

Black Sabbath – Black Sabbath (1970)

Le nom du groupe et de l’album. Le rock alourdi et ralenti, et en plus l’album est publié un vendredi 13. Quant à sa pochette, avec cette ombre fantomatique devant un moulin de la campagne britannique, elle ne peut qu’aller avec la musique que propose Black Sabbath, depuis son industrielle Birmingham, qui donnera naissance à tant d’autres groupes-qui-font-peur, à commencer par les géniaux Napalm Death !

Alice Cooper – Welcome to my Nightmare (1975)

Premier album en solo d’Alice Cooper, ce cauchemar est un concept-album autour de Steven, un jeune garçon qui ne parvient pas à quitter son mauvais rêve. Il contient déjà quelques classiques du révérend Furnier, comme la chanson éponyme, ou Only Women Bleed. On aurait d’ailleurs pu glisser dans cette liste quasiment tous les albums d’Alice. Mais autant commencer par… le premier !

King Diamond – Abigail (1987)

Un couple emménage dans un manoir. Pour n’avoir pas écouté les avertissements, Madame se retrouve à porter l’esprit, puis le corps, d’un enfant mort-né dans ce manoir, prénommé Abigail.
Les montées en aigües de King Diamond, et la musique héritée du heavy metal et du black metal commençant à se répandre pour sa première vague terminent de conférer à Abigail (puis sa suite Abigail II, the revenge en 2002) le statut d’album définitif de Halloween !

Nine Inch Nails – The Downward spiral (1994)

Cet album a été enregistré au 10050 Cielo Drive à Los Angeles. Comme ça, l’adresse ne dira pas grand chose. Si l’on précise deux noms : Tate et Manson, ça devient glauque, horrifique. Hé oui, c’est dans la villa où la Famille a tué Sharon Tate et ses amis que Trent Reznor a choisi d’enregistrer le deuxième véritable album de Nine Inch Nails. Inspiré par le drame, il y crée deux chansons en rapport avec ce crime : Piggy et March of the Pigs, toujours parmi ses classiques en concert aujourd’hui.
Une légende raconte que son amie Tori Amos était passée lui rendre visite et a voulu lui cuisiner un poulet. Or, après plusieurs heures de cuisson au four, le bestiau restait toujours aussi cru…

V/A – The Crow OST (1994)

La bande originale de The Crow est certainement l’une des plus belles réussites de compilation pour un film, tant l’ambiance générale de celui-ci et des chansons est parfaite. Le meilleur du rock gothique de l’époque est présent : Nine Inch Nails pour reprendre de façon surprenante le Dead Souls de Joy Division, The Cure en figure tutélaire du genre (Burn), Helmet et son Milktoast, sans oublier Pantera, The Jesus & Mary Chain et tant d’autres.
Evidemment, le film l’emporte sur la musique avec l’accident aussi tragique que mystérieux qui a coûté la vie à Brandon Lee, prolongeant la légende macabre entamée lors de la disparition de son père, Bruce Lee.

Nick Cave & The Bad Seeds – Murder ballads (1996)

Si la musique de Nick Cave n’a jamais été des plus joyeuses, c’est sur ce disque de 1996 qu’il touche à la fois le fond et le sublime. Sur Where the wild roses grow, il invite Kylie Minogue pour un périple où Eros et Thanatos seront réunis de la plus belle des façons, quand PJ Harvey lui inspire une chanson autour d’Henry Lee Lucas (Henry Lee), un homme qui s’était accusé du meurtre de 300 personnes dans les années 30… Chiffre revu très fortement à la baisse ensuite.
Chose étonnante : Nick Cave a déclaré avoir voulu faire de Murder Ballads un disque juste beau à avoir dans une collection, mais que personne n’aimerait écouté. C’est loupé. Et c’est tant mieux.

Mike Patton – Adult themes for voice (1996)

Du bruit, des bruits de bouche pour être plus précis, et une forme de plongée dans la folie pour l’exubérant leader de Faith No More (et un millier d’autres projets presque tout aussi géniaux). Pour vous faire une idée de cet album, dites-vous qu’il pourrait être la BO commune à Vol au-dessus d’un nid de coucou et Shining, mais filmés pour une performance artistique proto-industrielle diffusée dans un bunker berlinois en ruine.

Strapping Young Lad – City (1997)

Si l’on veut avoir une idée approchante de la claustrophobie, de l’enfermement, il faut alors écouter City. L’album est certainement ce qui s’est jamais réalisé de plus lourd en terme de musique et de production. Suffoquant, violent, ne laissant aucun répit jusqu’à la sublime cover de Room 429 de Cop Shoot Cop, City est un disque ultime, d’une richesse ahurissante. A chaque nouvelle écoute, on découvre l’un ou l’autre interstice de lumière, dans un magma d’énergie noire.

The Berzerker – Dissimulate (2002)

Dans la mythologie, le berserker est un guerrier fauve dont la fureur lui donne une force surhumaine.
En musique, c’est un thème et un nom pris par de nombreux groupes, parmi lesquels ce combo australien dont la musique mixe l’indus, le grindcore, le death metal dans une danse macabre et malsaine en plein. Blastbeat + boite à rythmes x cris gutturaux = un album génialement atroce, une purge à faire regretter la douceur de la fraise du dentiste, du moins pour le public non averti. Pour les autres, certainement psychopathes comme nous le sommes ici, c’est un très grand disque !

Charles Manson – The Summer of hate, the 67’s sessions (2007)

Folk ou country sympathique mais sans grande originalité, une voix finalement pas si dégueulasse il faut bien le reconnaître, Charles Manson n’a pas réussi à percer dans la musique, malgré le parrainage de haut vol de son ami le Beach Boy Dennis Wilson.
Les thèmes ici développés sont issus de la culture hippie en plein, personne ne se doutant au moment de ces enregistrements du funeste destin de l’auteur de ces chansons.

Jarboe – Mahakali (2008)

Quand Jarboe, ex Swans, s’attaque à la déesse hindoue Mahakali (déesse de la Terre, de la Mort et de l’Apocalypse), c’est un disque étouffant fait de psalmodies sur des rythmiques indus, la voix de son interprète changeant au gré des humeurs de la déesse. Le venin coule de sa bouche, tantôt tentatrice, tantôt prédatrice macabre. Jarboe s’offre aussi les services de luxe de deux démos, Philip Anselmo (Pantera) et Attila Csihar (Mayhem) pour une plongée en enfer, mais en réussissant à faire sienne la formule de Kant « l’art n’est pas la représentation d’une belle chose, mais la belle représentation d’une chose ». Disque éprouvant et mystique.

Divers Tags:Berzerker, Black Sabbath, chronique album, Cure, halloween, jarboe, Patty Waters, Robert Johnson, Strapping Young Lad, The Crow

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