A peine sorti ce matin, déjà sur Myskeuds en cette fin d’après-midi. Et c’est une claque, c’est une baffe. A tel point qu’on a envie de dire « enfin » ! Non pas que les dernières productions de Steven Wilson furent mauvaises, voire simplement moyennes. Non, loin de là. Mais sur Future Bites, celui qui écoute l’artiste britannique depuis Porcupine Tree (autant dire un bon quart de siècle si l’on a débuté avec Stupid Dreams ou Signify) va trouver enfin une nouvelle direction artistique, un nouveau son.
Exit le rock prog qui a fait son succès, place à une dimension électro-pop rock qui pointait déjà sur ses deux derniers albums. Mais ce saut dans une dimension parallèle, Steven Wilson le réussit avec brio (Self, qui a tout pour être un tube. Bon, comme Eminent Sleaze, Personal Shopper qui pourrait bien finir en boite de nuit… si, si, ces lieux d’un passé pas si lointain – il y en a encore l’une ou l’autre – où les gens se réunissaient pour danser).
Alors, bien sûr, il y a toujours les incontournables, ceux qui rappellent tout le parcours de leur auteur (12 things I forgot), ceux qui sont dans cette sonorité qui fait l’identité musicale de Steven Wilson (Man of the People). Mais dans son ensemble, Future Bites semble être l’album avec lequel Steven Wilson clôt pour de bon son glorieux passé prog pour se tourner vers un avenir, déjà son présent, qui se tourne vers une plus grande reconnaissance mainstream. Et finalement, proposer une musique qui plaise au mainstream sans renier ses valeurs premières d’intégrité musicale, n’est-ce pas là le Graal de tout musicien ?
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