Gna Gna Gna Led Zep, Gna Gna Gna copieurs, Gna Gna Gna c’était mieux avant. Que ne va-t-on pas encore entendre avec ce nouvel album de Greta Van Fleet.
Alors de deux choses l’une : Led Zep pour des nouveaux morceaux inédits, c’est mort, faut vous faire une raison. Et ensuite, Robert Plant a avoué en être fan. Comme Joe Satriani, d’ailleurs. Ou comme leur concitoyen Alice Cooper. Ou Slash.
Alors, retour à la musique : oui la voix de Josh Kiszka est particulièrement aigüe. Oui la musique du groupe emprunte au hard 70s. Mais il y a un feeling bien différent chez Greta Van Fleet, si l’on doit le comparer à l’incomparable grand ballon britannique. En fait, c’est bien de ballons qu’on doit parler pour faire la différence entre les deux groupes : on a le rugby face au football américain. Ca se ressemble, mais au final, c’est loin d’être pareil !
Et sur ce nouveau disque, Greta Van Fleet enchaîne les chansons et les ambiances à une allure folle, jusqu’à cette ballade hypnotique, la bien nommée Tears of rain, au milieu de l’album. Jusqu’alors, l’album a déjà apporté 5 chansons qui font montre d’un vrai sens du songwriting. L’orgue qui introduit Heat Above, et sa rythmique digne des Black Crowes, ou Built by nations, bon gros rock. Et ensuite, hé bien c’est tout aussi bon jusqu’à la fin de l’album. LIght my love, à nouveau à grand coup de cordes, est un autre grand moment d’émotion.
Le problème Greta Van Fleet, pour ceux qui l’ont, est finalement simple. Depuis les géants fondateurs, chaque nouveau groupe a voulu révolutionner le genre. Pas le groupe du Michigan qui a simplement décidé de suivre le chemin pavé par ses prédécesseurs. Et qui le fait magnifiquement.
