La chanteuse irlandaise propose son 7e album, collection de … 11 chansons, bah oui c’est écrit dans le titre de l’album… 11 moments de bonheur mélancolique, où cordes et instruments plus habituels du pop rock fusionnent à chaque fois à merveille. Il y a quelque chose qui tient de l’ailleurs dans ce disque à la fois sensible et fort. Dès l’entrée en matière (le titre éponyme), puis sur des morceaux parfois plus résolument rock (Made to love, où elle invite notamment Ronnie Wood des Stones pour gratter un peu), Imelda May fait mouche à chaque fois.
Sa voix sonne toujours aussi bien, que ce soit dans un registre rock à tendance folk, ou dans un registre plus pop et soyeux (Breathe, Diamonds).
Et Imelda May nous offre quelques très beaux duos : Ronnie Wood, on en a déjà parlé, sur deux chansons, Miles Kane (The Last Shadow Puppets), Niall McNamee (comédien et chanteur irlandais et… son boyfriend à la ville, sur la très douce et folk Don’t let me stand on my own) ou encore les activistes féministes Shola Mos-Shogbamimu et Gina Martin.
Album engagé, album où la simplicité le dispute à l’émotion (le piano/voix Can’t say s’inscrit parfaitement dans la tradition des ballades celtisantes, avant que les autres instruments n’arrivent, pour l’embellir un peu plus encore), 11 past the hour est un excellent moment.
