Tout est pareil, mais tout a changé. Voilà ce qu’on ressent la première écoute de ce nouvel album de Garbage, le premier depuis 5 ans (Strange Little birds). La lourdeur rock et indus est toujours là, mais aussi service d’une musique bien plus électronique, dans laquelle la voix de Sharon Manson devient encore plus un instrument au service du projet global. Et une musique finalement plus légère, dansante que ce qu’elle a pu être jusqu’à présent (Uncomfortably me, Wolves, Flipping the birds).
Garbage semble avoir envie de voir la vie en rose, comme la couleur de la pochette de l’album. Et en paillettes aussi. Peut-être pour ça d’ailleurs que le groupe propose sur un deuxième disque une série de reprises parmi lesquelles Starman, l’un des hymnes de Bowie période Ziggy.
Ce deuxième disque offre également des relectures de Because the night (Patti Smith / Bruce Springsteen), Girls talk (Dave Edmunds), ou encore une relecture d’un ancien titre de… Garbage (Time will destroy everything).
No God, no masters affirme Garbage comme un groupe à part, ce qu’il est depuis sa constitution dans les 90s, avec cette volonté d’aller là où bon lui semble, ne se souciant que de son bon plaisir. Qui devient le nôtre.
