Drôle de carrière que celle de Ray Wilson. Le chanteur écossais aura été abonné, dans les années 90, aux succès fugaces. D’abord avec Stiltskin et le hit Inside, réponse anglo-écossaise au grunge déferlant alors d’outre Atlantique.
Puis, dans la foulée, il aura été l’ultime chanteur de Genesis, sur l’album Calling All Stations, album mésestimé, notamment son premier single très prometteur, Congo.
Depuis, Ray Wilson a entamé une belle carrière solo, principalement en Allemagne et Europe centrale où son style, mêlant rock, hard rock par moments et folk, séduit. Il s’y produit régulièrement, ajoutant à son répertoire des titres de Genesis et des deux autres chanteurs du groupe, Phil Collins et Peter Gabriel.
Sur The weight of a man, Ray Wilson se réinvente, laissant le côté le plus folk de côté, privilégiant d’entrée des influences plus prog, plus proches de Genesis, entre autres, voire de Pink Floyd (le refrain sur Mother Earth !).
Mélancolique à souhait, The Weight of a man nous embarque dans un voyage musical dont Ray Wilson, en bon guide, prend le temps de nous conter ses histoires, de nous donner les clés de lecture de ses textes et mélodies, pour nous offrir quelques moments de grâce que ne renierait pas un artiste comme son homonyme Steven Wilson.
The Weight of a man s’annonce à la fois comme une continuation et un léger virage musical dans la déjà fournie carrière de Ray Wilson.