Valtozash est un groupe australien. Qui se considère comme le premier big bang jazz/metal. Nous n’allons pas chercher si l’assertion est vraie. Toujours est-il qu’on est ici en présence d’un groupe qui se balade parfaitement du jazz au metal, en passant par Gershwin (quelques notes de Stefulj font tant penser à l’oeuvre du génie américain), la musique klezmer mixée à la Mr Bungle (Boiling Solitude sonne si pattonien, c’est assez affolant !).
De Patton and co, on retient aussi ici l’humour des titres (Too many eggs, to many baskets) et la totale liberté d’expression, sans se soucier de sonner trop metal pour les jazzmen ou trop jazz pour les metalleux.
Ici, chez Valtozash, une seule règle semble avoir été fixée : que chacun prenne son instrument pour prendre le plus grand plaisir à interpréter la partition. Ensuite, comme dans tout ensemble jazz, de variation en variation, tout se met en place assez naturellement. Et tout part en sucette tout aussi naturellement, passant d’un genre à l’autre avec une facilité confondante, le metal puis le klezmer, avant une conclusion bondienne, par exemple.
Est-ce du génie ou de l’inconscience ? Finalement, on s’en fout : c’est du tout bon, et y’a que ça qui compte !

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