Plaisir, puissance et jouissance sont à nouveau au programme. Normal, on ne change pas une formule qui gagne. Et ce depuis bientôt trente ans (on leur fera grâce d’un important hiatus de plusieurs années). Premier album du groupe depuis 14 ans, Eyes of oblivion reprend tout ce qu’on aime chez les Hellacopters. A savoir la puissance du hard et du garage rock, la finesse du piano rock originel (on imagine sans peine un Jerry Lee Lewis de la grande époque frapper leur piano). Et une attitude bigger than life.
The Hellacopters, c’est le rock sans concession autre que le plaisir, la puissance et la jouissance, comme évoqué en ces mêmes termes un peu plus haut. C’est ce rock qui ne mourra jamais, parce que débridé, hors du temps et des modes, simplement joué par ceux qui l’aiment pour ceux qui l’aiment. Un rock racé, furieux, sauvage. Mais surtout un rock universel. Impossible de ne pas taper du pied et commencer à se déhancher , même « à l’insu de son plein gré », sur des chansons telles que Real a hurricane ou Positively not knowing, ou de verser sa larmichette dans un verre de bourbon sur So sorry I could die (et ses airs jamesbondesques).
The Hellacopters entretiennent la flamme du rock. Le vrai. Celui des vestes en cuir, des santiags ou des Converse Chuck Taylor, celui des tee shirts à tête de mort, celui des chaînes en metal. Celui qui hypnotise. Celui qui fascine. Celui qui est rebelle parce qu’il s’en fout de l’avis de Tartanpion. Celui qui fait communier tous les spectateurs d’un concert de headband en « trinqueries » de bières. Celui qui fait danser jusqu’au bout de la nuit. Et même jusqu’au bout de la vie. Bref, le rock.
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