Des cloches comme Hell’s Bells (ACDC), un riff de guitare proche de Gimme Gimme Gimme (ABBA), voilà qui commence bien. Surtout quand on s’appelle Avatar !
Et la suite de le confirmer. Avec une musique qui convoquera la rythmique de l’indus, la folie du glam, la noirceur du gothique. Et une production proche du trash. Assez difficile donc de localiser véritablement Avatar. Mais est-ce vraiment grave ? Non. Loin de là. Très loin, même.
Car ce qui caractérise cet album, ce sont surtout ses chansons. Epiques, puissantes, comme un rouleau compresseur (Valley of death). Et puis, il y a les « interludes pop » (On the beach). Enfin, toutes proportions gardées. Mais l’incursion d’un pont totalement glam/funk surprend autant qu’elle réjouit. Ou même pop punk mâtiné de Beach Boys (Gotta wanna riot).
On a l’impression d’assister à un panorama du metal d’aujourd’hui. Comme une version plus heavy et noire d’Andrew W.K. Soit une musique dont on ne sait pas où commence et où s’arrête le côté parodique. Mais une musique qui donne immédiatement envie de pogoter, de tout balancer, et de faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Et idéalement les potards sur 11 pour emm… les voisins !
Dance devil dance s’annonce comme l’un des incontournables de l’été pour tout metalleux qui se respecte.
Le site officiel d’Avatar ici
Un autre souvenir metal qui bouge là