Le nom qui revient à nos oreilles, des années plus tard. Honnêtement, on pensait que Kong avait splitté. Hé bien non. Et ce Traders on truth nous ramène aux années 90. Quand le quatuor néerlandais publiait, notamment, le magistral EarMined, mélange absolu d’électro et de metal. Une version metal du classique Screamadelica de Primal Scream, avec quelques années de recul.
26 ans plus tard, le groupe est toujours là et bien là. Et propose encore son metal si particulier (déjà, totalement instrumental. Ici, point de vocaliste). Et son concept sonore : les concerts en quadriphonie. Les musiciens étaient (et doivent encore l’être) situés sur quatre scènes. Chacune installée dans un coin de la salle de concert. Ainsi, en déambulant, le spectateur pouvait faire son propre « mix » en live.
Mais revenons à Traders of Truth. Qui montre une approche toujours aussi expérimentale, mais plus globale. Ici, le mélange electro-metal de l’époque laisse la place à des plages plus progressives. De l’urgence et du suspens de Radiante en ouverture au quasi indus Hit that red (avec ici quelques voix robotisées en fond !).
Kong, qui faisait danser les metalleux, se place désormais plus dans une musique d’ambiance. Une musique très cinématique, d’ailleurs. Où le metal a pris le pas sur l’electro, ce dernier élément étant plutôt là pour sublimer le premier.
La finesse de Traders of truth se comprend, partiellement, dans des morceaux plus calmes (Glassland) où le sentiment d’urgence demeure présent, malgré ce côté plus « bucolique » de la musique.
Et donc, Traders of truth nous rappelle que Kong a balancé trois albums depuis Freakcontrol, le dernier qu’on avait écouté (1999 tout de même). Voici donc une grosse vingtaine d’années qu’on va s’empresser de rattraper !!
Le site officiel de Kong
Un peu de musique expérimentale encore ?