Un album de rock romantique et cool. Voici comment résumer très rapidement Prisoner of desire.
Le groupe australien maîtrise parfaitement l’art de la pop song, dont la mélodie est sublimée par une voix proche du maître Roy Orbison (sans en atteindre pour autant les divins aigus). Et par une musique au groove direct.
Rock dans le son, Tempesst se veut pop et doux dans les arrangements, particulièrement travaillées et réussis.
La force pop de l’album réside dans cette capacité qu’a chacune des 11 chansons du disque à s’inscrire directement dans nos mémoires. Des chansons qu’on se prend avec plaisir à chantonner, siffloter, quelques jours après les avoir écoutées. Sans pour autant se souvenir immédiatement où l’on a entendu telle ou telle mélodie entêtante.
Approche jazzy également (Stranger you know) qui n’est pas sans rappeler les Norvégiens Madrugada. Voire si l’on remonte plus loin, quelques artistes britanniques de la fin des 60s, comme les Walker Brothers ou David McWilliams.
C’est véritablement vers ces univers intemporels et ambitieux de la musique qu’il faut associer Tempesst.
Présenté à l’origine comme un groupe psychédélique, Tempesst s’affirme surtout ici comme un groupe qui « connaît la musique », et sait parfaitement sur quel bouton magique appuyer pour transformer sa pop en morceau plus rock, plus soul, plus jazz. Plus beau et poétique, peut-être. Tout simplement.
Le site du groupe, ici
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