Mine de rien, ça fait déjà 11 ans qu’est sorti l’éponyme Vampire Weekend, qui a lancé la carrière du trio new-yorkais, et sa musique tout droit sortie d’un vortex temporel nous envoyant dans une époque où la 2e partie des années 50 aurait perduré, en évoluant dans un temps parallèle.
Car comment définir la musique du groupe autrement ? Il y a ici un croisement assez génial, comme si Simon & Garunfkel avaient décidé de monter un trio avec Neil Young, pour prendre la suite des groupes du début des années 50, avant qu’Ike Turner n’invente le rock’n’roll.
Father of the bride débute par Hold you now, une ballade guitare voix sur laquelle Vampire Weekend et son invitée Danielle Heim s’offrent quelques secondes du sublime cantique créé par Hans Zimmer pour le film The Red Line (God Yu Tekem Laef Blong Mi) avant de continuer par Harmony Hall, et son passage piano/chorus qui nous ramène lui à une époque bien plus récente, celle de la soul rock-électro d’un Primal Scream. On tient ici l’un des tubes de l’année, rien de moins !
La suite du disque est à l’avenant, entre doux-amer (Big Blue) et envolées rétro dont Vampire Weekend a le secret (This life).
Father of The Bride est une nouvelle pierre précieuse à ajouter au collier musical que sont entrain de fabriquer ces orfèvres en arpèges et mélodies.
https://www.vampireweekend.com