Un premier album en forme d’avertissement en 2021 (W.L.) et quelques mois plus tard ce Burn the empire déjà 3e du classement album britannique et même 1er à la maison, en Ecosse.
Pourquoi ce succès fulgurant ? Pour l’originalité du groupe ? Pas forcément, leur propos étant déjà entendu. Pour la qualité des chansons alors ? Oui, très certainement. Parce que c’est une collection de pop songs où les genres les plus divers se rejoignent (mélange de blues, de garage et d’électro légère sur Zuckerpunch). Burn the Empire apparaît comme un album étrangement lumineux en cette période trouble. Comme une bouée sur laquelle s’accrocher. La voix aiguë et gouailleuse du chanteur, Jack Cochrane fait le reste.
Et quand on a pris la vague W.L. il y a peu de temps, on est encore plus surpris que le groupe ait pu en si peu de temps élever encore son niveau de composition et d’interprétation.
Pas une chanson de cet album n’est plus faible que les autres. Toutes ont un potentiel single assez ahurissant. Et surtout un potentiel live (à force de lalalalalala sur The Rodeo, qui conserve aussi quelques discussions d’enregistrement, pour forcer le trait d’un recording live).
Le groupe sait aussi se faire mélancolique (13), se coulant dans une véritable tradition de songwriting chère à la musique britannique.
Le souffle du rock accompagne Burn the empire tout du long. Energie punk aussi (Pigeons in New York), et énergie funk, également (Hallelujah moment).
Enormément de genres musicaux passés à la moulinette, mais au final The Snuts réussissent avec un rare brio à en faire une sonorité unique. La leur. Chapeau.
Il ne sera pas étonnant de constater d’ici quelques mois que The Snuts vont devenir la nouvelle hype, la nouvelle sensation du rock.
Le tracklisting
01 Burn the empire
02 Zuckerpunch
03 The Rodeo
04 13
05 Knuckles
06 End of the road (ft. Rachel Chinouiri)
07 Pigeons in New York
08 Hallelujah moment
09 Cosmic electronica
10 Yesterday
11 Blah blah blah
Le site du groupe ici
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