On ignore qui est le fou-furieux génial derrière Moon Walker. Et on n’est pas forcément pressé de le savoir. Parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez lui. Ou qui va mieux que chez nous. Sait-on jamais.
Moon Walker propose sur cet album, Apocalyptism, un mélange assez surprenant de musiques, généralement au sein d’une même chanson. Alors, oui, il n’y a que 8 titres sur cet album. Mais chacun, ou presque, est si riche qu’il pourrait donner naissance à un album entier.
Ca commence comme une intro d’un album de Ghost (Apocalyptism). Et ça embraye sur du funk qu’on imaginerait joué par un rockeur. (The hivermind). Et ça passe du rock à la pop, avec quelques accents hip hop. Et ça continue avec un Apocalypse Now lascif. Avant de conclure par Singing for No One, chanson quasi religieuse.
A l’écoute, à plusieurs reprises, d’Apocalyptism, le doute est toujours là. S’agit-t-il d’une grosse blague, mais très bien imaginée, genre Groucho Marx ? Ou s’agit-t-il d’un projet ultra-sérieux ? On va dire que ça doit être entre les deux. Parce que cette folie, réelle, est tellement bien mise en son, avec des arrangements au cordeau, que ça ne peut pas être une blague. Mais tout part tellement dans tous les sens, que ça ne peut pas être totalement sérieux. En revanche, Apocalyptism est un album d’une richesse rare. Un disque que l’on redécouvrira à chaque écoute, presque comme si c’était la première fois. Le signe des très grands albums cultes.
Le site officiel de Moon Walker
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