Album entraînant et lumineux pour The Slow Readers Club, trois ans après un moyen The Joy of Return. Ici, la folie post punk (d’inspiration Editors ou White Lies) est de retour. Et le quatuor mancunien balance des mélodies immédiatement reconnaissables. Avec la finesse qu’on leur connaît depuis leurs débuts, et la voix si particulière d’Aaron Starkie.
Pop songs à la fois dansantes et mélancoliques s’enchaînent sans le moindre temps mort. Une légèreté pop qui permet au groupe d’aborder des sujets parfois graves. Ainsi les paroles de Lay your troubles on me tranchent avec une musique faussement entraînante.
Fidèle à son habitude, The Slow Readers Club fait le choix de ne pas choisir entre cette mélancolie évoquée plus haut et la légèreté, déjà évoquée elle aussi. On pourrait presque traduire l’ensemble des chansons par l’expression « la fête triste », rappelant ici nos Frenchies Trisomie 21.
L’espoir, la fête, la vraie, c’est sur la chanson-titre qu’on les trouve ! Un Knowledge Freedom Power entraînant en diable, avec synthé 80s, salutaire retour dans un passé qui manque parfois, aujourd’hui. La façon dont le groupe scande ces trois mots en fait déjà un futur classique en concert, assurément. Puis vient le groove entêtant de What might have been. Presque néo-disco par moments !
The Slow Readers Club signe un album totalement dans l’air du temps. Et totalement dans le genre défendu par le groupe depuis son premier album, il y a (déjà !!!) 12 ans.
Le site officiel du groupe
Dans un genre proche, Dave Rowntree (Blur)