The Strokes ? Sur Myskeuds ? Effectivement, on ne s’était pas forcément quittés bons copains après les tièdes Angles et Countdown machines.
Et l’ouverture de cet album, The adults are talking, n’est pas forcément rassurante, quelque part entre Muse et Vampire Weekend. Mais où est passée la folie des deux premiers albums ???
Heureusement, la suite est d’un tout autre acabit. Brooklyn Bridge to Blocus nous offre une escapade néo vintage dans les années 80, dans l’esprit du premier album solo de Julian Casablancas, leader du groupe. Le genre de titre à servir de générique à quelque émission hype, ou à passer en heavy rotation radio une fois le temps d’une nouvelle insouciance venue (hop, le point Covid19 est atteint).
Bad Decisions qui suit nous ramène aux premiers émois des Strokes quand Eternal Summer se veut tube électro-pop.
The new abnormal n’est pas encore du niveau de Is this it ou Room on fire. Mais il permet de nous réconcilier avec les Strokes. Et rien que ça, ça fait beaucoup. Merci les gars !