C’est simple : Cyberhead est le disque à passer en boucle le 31 décembre au soir (jusqu’à 23h56 et 40 sec, pour qui préfère avoir le solo de batterie de In The Air Tonight de Phil Collins pour le passage à la nouvelle année).
Ce deuxième album publié chez les très vénérables Rough Trade est un bond dans le passé, quand Talk Talk (y’a du It’s my life qui se balade sur Xpander), Erasure, Depeche Mode, Clan Of Xymox ou Jimmy Sommerville (Decay) sous ses différents groupes faisaient bouger les dancefloors. On retrouve aussi quelques légers saupoudrages de la période électro-nu-metal, dans la partie électro du genre (Hysteria).
Et pourtant, n’allez pas croire que Priest fait du réchauffé, très loin de là. L’album garde du début à la fin une grande cohérence et une personnalité qui va bien au-delà des influences cités juste au-dessus. Et ravive la flamme de cette musique synthétique, mélodique, aussi bonne pour danser que pour écouter tranquillement au casque.
Le courant synth-vintage a trouvé là l’un de ses plus beaux ambassadeurs !