Un gros larsen pour ouvrir l’album, puis une guitare folk à la Kinks. Et l’on retrouve le meilleur de ce que Teenage Fanclub a pu produire depuis une bonne trentaine d’années maintenant. Les Ecossais peuvent se targuer d’être à leur façon les derniers survivants d’une britpop dont ils étaient plus vus comme des outsiders que comme des suiveurs. Mais ces années leur auront permis de peaufiner leur art, d’affirmer leur personnalité.
On sent sur Nothing lasts forever une envie d’épure, une envie d’acoustique. On imagine bien les garçons avec une guitare et un tambourin créer les 10 pièces mélancoliques et mélodiques de cet album. Avant de passer un peu d’électricité pour en faire un album rock.
Et l’on ne se lasse pas un instant d’un Tired to be alone. Ou d’un I left a light on et son piano, longtemps pièce centrale de la chanson.
Nothing lasts forever s’écoute ainsi, entre mélancolie, tristesse, nostalgie et quelques moments de pure lumière (les très beatlesiens It’s alright et Self-Sedation).
Le groupe écossais peut être fier d’une carrière qui s’est déroulée jusqu’à présent sans le moindre accroc artistique. Et d’apporter encore autant de fraîcheur après tout de même 13 albums.
La lumière, elle est là, et bien là. Offrant au groupe trois chansons : I left a light on, See the light, back to the light. Comme un chemin intime. Même si Raymond McGinley, l’auteur des chansons, a estimé qu’il n’y avait qu’une coïncidence accidentelle. De ces accidents dont naissent quelques chefs d’oeuvre. Nothing lasts forever en est un.
Le site officiel de Teenage Fanclub ici
Le groupe est évidemment déjà sur Myskeuds !