Quand The Mars Volta ont débarqué, au début des années 2000, ils proposaient une musique belle, étrange et foutraque. Comme un pot bouillant dans lequel étaient versés du Santana, du Led Zeppelin, du Zappa et un soupçon de hardcore pour épicer le tout.
Après un hiatus de 9 ans (le temps de reformer At The Drive In), le duo Rodriguez-Lopez / Zavala fait donc son retour. Avec une pochette d’album très sobre, un titre d’album éponyme. Et musicalement, le groupe a fait le choix de s’attaquer à la soul et à la funk 70s plus que véritablement au rock. Mais avec la folie consciencieuse de leurs anciens travaux. Et donc cette identité forte, forgée sur les six albums précédents.
La plus grande force de The Mars Volta aura toujours été la droiture du groupe et sa sincérité artistique. Tout cela concourt à une sonorité générale et une folie douce si belles. Sur The Mars Volta, tout est love. Tout est cheesy (Shore Story). La guitare ronronne plus qu’elle ne hurlait auparavant (Blank condoleances). Et puis, c’est un passage quasi obligé, le groupe revient à un son plus rock, mais aussi plus latino, sur la très bien nommée Que Dios te maldiga mi Corazon. Où l’on retrouve le sel de ce qui a fait le succès du groupe.
Album surprenant pour qui connaît The Mars Volta depuis De-Loused in the comatorium, ce nouveau disque permet au groupe de prendre un virage insoupçonné de douceur. Mais avec toujours le grain de folie nécessaire à cette recette devenue magique pour le duo texan !
Comment on “Chronique album The Mars Volta – The Mars Volta (rock progressif) ”