Bruce Springsteen est le Boss. Incontestable car incontesté. Mais en bon défricheur, il a évidemment ouvert la voie à nombre d’artistes qui prennent son pas, tout en s’offrant eux-mêmes quelques pas de côté dans ce que le Classic rock US a pu proposer de plus ouvert.
C’est le cas de The War On Drugs qui trace son sillon depuis quelques années maintenant. Et offre avec ce I don’t live here anymore un disque puissant, beau, mélancolique à souhait, et pourtant lumineux au possible. Et si l’on parle ici de Springsteen, c’est plus pour une forme de filiation, la musique se rapprochant parfois bien plus du travail magistral accompli par le regretté Tom Petty (Harmonia’s Dream) et plus généralement par le rock alternatif des 90s.
I don’t live here anymore pourrait même souffrir de sa principale qualité : limite trop parfait pour être honnête. Trop bien composé, interprété, produit. Malgré cela, on sent toute la légitimité et la sincérité du groupe indie/alternatif qui trace son sillon. Depuis quelques années maintenant. Et offre avec e I don’t live here anymore un disque puissant, beau, mélancolique à souhait, et pourtant lumineux au possible. Oui, on l’avait déjà écrit. Et s’il le faut on l’écrira encore cent fois au tableau !
