Troisième album en cinq ans pour le groupe écossais, période COVID comprise. Autant dire que l’inspiration est bien là. Et toujours là, d’ailleurs.
Prenant un chemin ouvert par ses compatriotes Biffy Clyro, le duo Vukovi balance une musique que l’on pourrait qualifier de post-hardcore, encore que le terme est initialement réducteur. Donc, en développant, on a ici des éléments de hardcore (ces grosses guitares saccadées), de hip hop (certaines rythmiques, quelques scratches discrets comme sur Lasso). Mais aussi de la programmation électronique et une urgence punk/hardcore qui parcourt tout le disque.
Le résultat ? Brillant, bien sûr. Le chant de Janine Shilstone rappellera celui de Kerstin Haigh (Senser), entre agression et innocente sensualité.
Pas un moment de répit sur Nula. L’effet rollercoaster marche tout au long des 13 chansons qui composent l’album. Et vues les influences citées plus haut, il y en aura pour tout le monde. Un parfait disque pour lancer une soirée rock entre potes. Qui balance entre énergie pure et appétence arty. Car il y a ici un vrai talent de composition et de production.
Est-ce que Nula est l’album référence de Vukovi ? Ce n’est pas impossible. La marche gravie depuis Fall Better est tout simplement impressionnante. Du rock pour danser, ou de l’électro pour s’énerver ? Tout dépendra de ce que l’auditeur de cet album préférera. Mais le résultat sera le même : un plaisir pur et immédiat.
Le site officiel de Vukovi
La scène écossaise en 2022 c’est aussi The Ninth Wave